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Pour tenter de répondre à cette question que je me suis posé en tant que débutant à l’écriture de scénario, je vais m’appuyer sur un livre intitulé :

L’atelier du scénario( élements d’analyse filmique, écrit par Anne roche et Marie Claude Taranger).

Ainsi, Je partagerai avec vous les parties qui m’ont le plus intéressées.

Bien entendu n’hésitez pas à acheter ce livre qui vous permettra de voir dans le détail les fondations de l’écriture d’un scénario (encore une fois c’est orienté sur l’analyse de scénario de film, mais ça reste une bonne source d’information.)

Le scénario concerne tout récit de film un peu détaillé, ou des documents préparatoires au tournage.

Les documents qui décrivent le scénario :

  • Le synopsis : Résumé du film ou de l’histoire en quelques pages.
  • La continuité dialoguée : Description détaillée comportant les découpages en scène et le texte des dialogues.
  • Le découpage technique : Donne en particulier le détail des plans sur l’ensemble du film.
  • Le story-board : Employé par certains réalisateurs, il s’agit d’un découpage présenté comme une bande dessinée.

Les dialogues

« En principe un échange verbal est le même qu’il soit pris sur le vif, enregistré sur une cassette, dans un roman ou dans un scénario »

Toutefois il y a une différence notable entre les dialogues de la vie courante et du texte lisible. 

Il y a également des différences de langage (soutenu, familier). Le conseil que nous donne l’auteur est qu’une fois que le dialogue est réalisé, c’est une bonne idée de le lire à haute voix, seul ou avec des amis pour voir ce qui fonctionne et ce qui ne marche pas.

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Autre principe à retenir et contrairement au roman, il ne faut pas utiliser des termes qui accompagnent le dialogue tel que :

« dit-il », « il déclara », « elle s’exclama » … Mais plutôt le nom du personnage et sa réplique.

Narration et structure d’ensemble

  • Description d’une situation initiale (exposition)
  • L’action est ensuite déclenchée par une perturbation de l’ordre initial.
  • Une mission réparatrice est confiée au héros / à l’héroïne .
  • Il partet rencontre en chemin des auxiliaires (humains, animaux, objets).
  • Accomplissement de la mission
  • Retour à son point de départ après avoir annulé la situation du début.
  • Il/ elle est récompensé(e).

Schéma actantiel de Greimas

A partir du schéma de Propp. Il a élaboré des modèles de construction du récit :

  1. Le destinateur : celui qui confère la mission.
  2. Le sujet : celui qui reçoit la mission à accomplir
  3. l’objet de la quête.
  4. le destinataire : Celui qui doit bénéficier de l’objet de la quête.
  5. Le sujet (b) peut rencontrer son adjuvant (e) c’est lui qui l’aidera dans sa mission.
  6. c’est l’opposant qui tentera de l’en empêcher.

L’exposition

Dés le début, le spectateur doit recevoir l’information utile pour comprendre la situation, il doit être accroché. A la fin de l’histoire les énigmes du départ doivent être résolus et les réponses apportées au spectateur.

Le dénouement

Ça peut paraître bizarre de parler de dénouement en faisant abstraction du déroulement du scénario, mais comme l’exposition, il s’agit d’un moment stratégique de la narration.

Selon Gilbert K.Chesterton (1983) le dénouement doit pouvoir être crié en une seule phrase par la femme de chambre (par exemple) :

« L ‘assassin est le majordome ». Le dénouement doit apporter une solution ou de la satisfaction au spectateur, il doit dénouer les nœuds dramatiques forgées au cours du film.

Boucles et nœuds

Cela désigne ce qui se passe entre le début et la fin, c’est ce qui fait avancer l’histoire.

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Les choses sont relativement simples :

Au cours du déroulement de l’histoire se situent au moins deux « plots points » (points d’intrigue). Ils sont respectivement situé après 25 et 85 minutes de film environ.

Construire un personnage

Deux opérations pour constituer un personnage :

  • L’attribution : caractéristiques qui apparaissent au fil du récit.
  • La différence :  ce qui les sépare des autres personnages.

Philipe Hamon (1976) propose plusieurs types de classement :

  • Critères référentiels : âge, classe sociale, sexe, pouvoir
  • Critères narratologiques : dont les principaux seraient leurs moments d’apparitions dans le récit, les fréquences d’apparition, leurs lieux d’apparition, leurs modalités d’apparition (seul, en groupe, actif, passif, détenteur d’une mission ou non).

Le personnage et ses transformations

La nécessité de la transformation :  la grande majorité des récits filmiques repose sur le postulat suivant : entre le début et la fin du film, il doit y avoir un certain nombre d’événements graves ou léger qui affectent le personnage de diverses manières. Si il n’y a pas de transformation, le spectateur risque de s’ennuyer.

L’espace

C’est l’un des constituants de la situation initiale d’équilibre, il va être rompu par l’irruption d’un événement modificateur (personnage ou autres). Par la suite, quand la situation se développe et évolue, l’espace est le cadre ou le personnage peut se transformer en bien ou en mal.

Le point de vue

Le même personnage peut porter sur son monde deux regards différents. L’histoire sera elle racontée du point de vue du loup ? de l’agneau ? du moraliste ?

Savoir du personnage et savoir du spectateur.

Un détour par la célèbre distinction d’Hitchcock entre la surprise et le suspense » aide à préciser cette question :

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La métaphore de la bombe par Hitchcock décrit la différence d’attention du spectateur lorsqu’il est conscient qu’une bombe est présente sous la table ou qu’il le découvre seulement au moment ou celle-ci implose (il découvre alors le piège en même temps que les individus autour de la table) Le récit produit ainsi des effets très différents selon que le spectateur en sait plus sur les personnages ou partage leurs ignorances.